Les avantages et les limites du régime de micro-entrepreneur
Vous souhaitez connaître les détails liés au régime de micro-entrepreneur ? Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il est important de connaître les tenants et aboutissants de chaque régime. Parmi les régimes qui existent, celui de micro-entreprise est celui qui est le plus convoité par les entrepreneurs. Découvrez les avantages et les limites qui sont liés à ce statut.
Sommaire
Les avantages du régime de micro-entrepreneur
Les entreprises qui appartiennent au régime d’auto entrepreneur bénéficient de plusieurs avantages. Ces derniers peuvent se remarquer par exemple, lors des démarches pour la création de la structure et sur le plan comptable.
Un micro-entrepreneur rencontre moins de difficultés pour créer son entreprise
Contrairement à d’autres régimes tels que le SASU ou l’EURL, il est plus facile et rapide de créer une entreprise sous le statut micro-entreprise. Pour entreprendre en tant que micro-entrepreneur, il est possible de procéder en ligne. Pour ce faire, vous avez juste besoin d’avoir à disposition les pièces justificatives liées à votre activité. Ce sont elles qui vous permettront d’obtenir votre identifiant SIRET dans un délai d’une à quatre semaines après la soumission de votre dossier. La mobilisation d’un capital et l’expertise d’un comptable ne sont pas nécessaires pour la réussite de cette étape.
L’allègement des obligations comptables
La gestion comptable de votre entreprise est moins contraignante en micro-entreprise. En effet, il vous faut juste tenir le registre de dépenses et de recettes. Vous êtes ainsi épargnés des comptes annuels nécessitant parfois les compétences d’un expert-comptable. C’est un avantage qui vous permet de vous concentrer sur la croissance de votre activité et d’entreprendre dans de bonnes conditions.
Les coûts de fonctionnement de l’entreprise sont réduits
Avec une auto-entreprise, les dépenses qui peuvent être opérées pour son fonctionnement sont réduites. En premier lieu, vous pouvez vous garder de recruter un comptable en raison de l’allègement des obligations comptables. Cela représente une bonne opération économique sur les dépenses liées aux salaires. De plus, l’adhésion à un « centre de gestion agréé » n’est pas nécessaire.
Le mécanisme franchise en base de TVA est appliqué pour les micros entreprises
Les micro-entreprises sont exonérées de TVA. C’est-à-dire, ils ne sont pas obligés de déclarer de TVA ou de facturer les frais associés aux clients. Toutefois, le respect de certaines conditions est nécessaire. Vous ne devez pas dépasser 34 400 euros de chiffres d’affaires lorsque vous êtes dans la catégorie BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux). Il en est de même si vous êtes de la catégorie BNC (Bénéfices Non Commerciaux).
En revanche, lorsque vous fournissez des prestations de vente d’articles ou d’hébergement, le seuil de votre chiffre d’affaires annuel est fixé à 85 800 euros.
Les limites de la micro-entreprise
Bien que le choix d’entreprendre sous le statut de micro-entrepreneur comporte de nombreux avantages, il connaît également des contraintes. En tant qu’auto-entrepreneur, vous devez les connaître.
L’obligation de ne pas franchir une certaine limite de chiffre d’affaires
Dans le droit des entreprises, toute structure appartenant au statut légal d’auto-entreprise ne peut franchir un chiffre d’affaires. Cette condition est nécessaire pour continuer de bénéficier des avantages liés au régime. Pour les activités libérales et les prestations de services, le montant fixé s’élève à 76 200 euros. Pour les autres types d’activités (hébergement, activités commerciales), il est de 176 200 euros.
Une fois que ces limites sont franchies, les structures passent à un autre régime en fonction de la nature de leurs activités. Les commerçants par exemple, appartiendront désormais au « régime simplifié d’imposition ». Le « régime fiscal de la déclaration contrôlée » concerne les entrepreneurs qui exercent une activité libérale.
Le patrimoine du créateur est lié à celui de la micro-entreprise
Il est légal qu’une auto-entreprise soit enregistrée au nom de celui qui la possède. Cette pratique peut entraîner une difficulté à distinguer le patrimoine personnel de celui de l’entreprise. Par ailleurs, en cas de faillite de l’entreprise, le patrimoine du créateur peut être affecté. Il vous est possible d’éviter une situation pareille, en faisant une déclaration d’insaisissabilité. Cette dernière assure la protection de vos biens personnels.
La difficulté de trouver des financements
Pour le développement des activités, il est fréquent que les entreprises aillent à la quête de financements auprès des institutions financières. Les micro-entreprises peuvent être pénalisées dans cette procédure. La réalisation d’un bilan comptable annuel n’étant pas obligatoire, il est difficile pour elles de justifier leur productivité, qui est un point important pour décrocher un financement.
La couverture sociale limitée des auto-entrepreneurs
En plus des difficultés à trouver des financements, un auto-entrepreneur rencontre des limites pour la couverture sociale. Par exemple, il n’est pas possible pour les créateurs de micro entreprises de cotiser pour le chômage. De plus, pour bénéficier d’une retraite épanouie, il est nécessaire de verser des cotisations conséquentes.
En résumé, pour profiter des formalités moins complexes pour créer une entreprise ou de la franchise de base en TVA le régime micro-entreprise est ce qu’il vous faut. Il vous permet de bénéficier des obligations comptables simplifiées et des coûts de financements réduits. Cependant, ce choix peut comporter des limites. La difficulté de décrocher un financement et une couverture sociale limitée en sont quelques-unes.
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